CÉSURE - V. Poem by Habib Tengour

CÉSURE - V.

Il n'y a rien. Renouveler l'expérience ? La douleur perd toute matérialité. Au moment de la levée du camp, le cœur se serre. L'œil se contracte. Un horizon vide.

Qu'à cela ne tienne ! Les plaisirs du corps ne sont pas vains. Ils illuminent l'âme comme le luminaire de l'ermite…
Sur l'Euphrate, les vents se déchaînent pour te rappeler l'épouvante d'une nuit sacrée et l'éclat de tes frasques.

L'évocation suggère quelques images voilées à l'assaut d'une mémoire incertaine. Avec patience, tu charges les mots de subvertir la trame du poème pour transmettre une respiration. Peu importe si les bêtes sauvages ne quittent pas leur tanière pour te tenir compagnie.

COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Habib Tengour

Habib Tengour

Algeria / Mostaganem
Close
Error Success