CÉSURE - I. Poem by Habib Tengour

CÉSURE - I.

S'il vient interroger une trace à moitié calcinée, c'est poussé par
un atavisme ou plutôt une technique jalousement gardée. Dans le secret, il a
tissé le poème. Des mois de retraite dans le désert, livré aux vents, pour se
conformer à la tradition. Gerçures et fouet. L'âpreté de l'écho initie à des
ruptures de ton. Le sang se dilue dans l'éloignement. Se découvre alors la
fragilité du rythme avec une peur soudaine de l'obscurité. Il ne dira rien du
frémissement de l'ouïe ni de l'étrangeté des visions. Des images sonores
se bousculent…

Il se tient debout pour évoquer la demeure.

La circonstance est banale contrairement aux mots pour la décrire.

Toute une mise en scène rhétorique pour évacuer le mutisme de la cendre.

POET'S NOTES ABOUT THE POEM
S'il vient interroger une trace à moitié calcinée, c'est poussé par
un atavisme ou plutôt une technique jalousement gardée. Dans le secret, il a
tissé le poème. Des mois de retraite dans le désert, livré aux vents, pour se
conformer à la tradition. Gerçures et fouet. L'âpreté de l'écho initie à des
ruptures de ton. Le sang se dilue dans l'éloignement. Se découvre alors la
fragilité du rythme avec une peur soudaine de l'obscurité. Il ne dira rien du
frémissement de l'ouïe ni de l'étrangeté des visions. Des images sonores
se bousculent…

Il se tient debout pour évoquer la demeure.

La circonstance est banale contrairement aux mots pour la décrire.

Toute une mise en scène rhétorique pour évacuer le mutisme de la cendre.
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Habib Tengour

Habib Tengour

Algeria / Mostaganem
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