Zohir Amri

Zohir Amri Poems

Mes révoltes les plus saines,
Se concrétisent dans mes sommeils
Les plus longs, et émerveillent
Les lamentations aux larmes pleines,
...

La table aux chaises vides
Laisse jouer les verres
Une partie, d’échec, morbide
Malte ambrée au gout amère
...

C’est une bulle de verre
Dans un village reconstitué
Papa y sert aux gourmets
Un menu sans dessert.
...

Les fleuves des villes ne sont jamais transparents
Une feuille de vigne y traine comme un serpent
Regrettant de ne plus pouvoir espionner
Les vies dénudées de passants esseulés
...

La lune se retourne pour que les plantes osent
Respirer les airs moites des corps asphyxiés
Les reflets du soleil délient en osmose
Les langues nocturnes des bras emboités
...

Les souvenirs d’estrade en bois, mémoire récitant fièrement des fables
Ne nous ont guère aidé, l’oublie des psaumes ronge nos mains,
Devons nous regretter d’avoir failli avec sourire au destin?
Et nous rappeler que les fourmis ont des vies bien plus stables
...

Tous les après midi boulevard saint germain
Je suis au comptoir aligoté avec un vieux copain
Sur un canapé en Skye des années soixante dix
Un café allongé tiédit face à la foule des actifs
...

Une nuit, j’ai pris le menton d’une femme par l’index
Tel un crochet je l’ai ramené lentement à mes lèvres
Moi-même enivré perdant tout sens de l’équilibre
Je me suis évanoui au sol ne supportant plus l’ivresse
...

Seul les rêves laissent des traces,
Dans la chambre noire des labyrinthes,
Les ombres se meurent sans feinte,
Dans la chambre noire aux faces
...

Dans la force de l’âge,
Les orages grondent,
A la face du monde,
Possédant le passage,
...

Tu es la lumière et je suis la nuit,
Je suis ce que tu n’as jamais saisi,
J’entoure par le silence et les éclairs
Abandonnant l’esprit à ses chimères,
...

J’aime me rouler dans ce tapis fumant
Quand les autres craignent l’appétit,
Ils finissent rassuré par le nouvel an,
Pourtant, j’aime ce temps qui me ralentit.
...

J’imagine un fond vert dans le jardin des alouettes
Des taches blanches au loin que je ne distingue à peine
Peut-être des moutons paisibles engraissés par la tache de paraitre
Dans un décor joyeux réchauffant souvent l’agneau qui bêle.
...

J’ai le sang qui devient bleu
À l’arrivée des jours heureux
Les trottoirs gris guident le vent
Et l’eau doucement qui ruisselle
...

J’ai dormi, rêvé et oublié
Au réveil, je recommence
De l’air ou du vent frais
Epoumonant de démences
...

L’exigence des autodidactes
Martèle le cuivre des automates
Du rêve pour les garçons immobiles
De fins mannequins en porcelaine
...

Un éclair me gifle au matin
Je me précipite à genou en transe
Devant ce cercle éclatant de faïence
Implorant comme une bête qui a faim
...

La superficialité touche un ciel sans oxygène
Un ballet de costumes chronométrés
Qui n’en finit plus de glisser sur du papier
Anna regardant fixement derrière un écran teinté de dilemmes
...

Un arbre de soleil couchant
Se dresse devant l’océan
Rêvasse entre les oiseaux
Chantant plus fort que les moineaux
...

Ni avant ni après
De l‘entendement
Je suis étonné
Et apparemment
...

The Best Poem Of Zohir Amri

L’ombre De Mes Cils

Mes révoltes les plus saines,
Se concrétisent dans mes sommeils
Les plus longs, et émerveillent
Les lamentations aux larmes pleines,
Dans l’obscurité profondément,
Elles se réveillent et fuient,
Jusqu’à la prochaine nuit
Colorée, par la lune et les étoiles
Qui me narguent trop souvent,
Soudain le soleil apparait au loin,
Mes yeux se lèvent fatigués,
Pour cette fois du moins
Je ne pourrais plus y aller,
Soupirant un ballet de souvenirs,
Les regrets ne servent à rien,
Et plus rien pour me punir,
J’attends les miens…

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