Je m'abstint de te comparer aux reptiles
Dont je crains la morsure
Les livres m'avaient interdit
L'usage des singes et des porcs
Je manque d'imagination jusque
Dans mes métaphores
Peu m'importe que je revienne
Toujours au même point
J'ai raison dans mon carrousel
Seul compte le nombre croissant de spectateurs
Saches que j'hésite à faire disparaître
Tout à fait l'objet de ma colère
La poésie tragique à l'été donne
Un nom de scène aux cyclones
Et déplace son magistère
Aux opérations guerrières
Je suis assis au premier rang
Je suis appelé sur l'estrade
J'ai réfléchi quand j'étais au secret
Il serait idiot d'attribuer au soldat
Les responsabilités de sa violence
Chacun se trouvait surpris de polir
Si résolument ses alibis
Lorsque survint le temps d'agir
Cependant sans vouloir réduire
Le macabre des comptes
Certains parmi nous
Subirent les plus absolues
Des illuminations, d'autres
Travaillèrent au compromis
Avec les mêmes menteurs
Dans mes conversations acides
Je n'ai pas souvent concédé
Sur la modestie de mon objet
Cherchez la justice naïve et vous ouvrirez
Ebahis une armoire de griefs,
D'où s'échappe une soupirante cacophonie
Pour vous les victimes incapables
La compétition entre le sang et la terre
S'achèvera par l'hystérie du podium
J'ai pris parti pour la marche inférieure
Je n'espère pas la paix mais
L'inverse de la guerre
This poem has not been translated into any other language yet.
I would like to translate this poem