Sonnet 130 (Shakespeare) :  les Yeux de ma Maîtresse Poem by Oilibheir Álain Christie

Sonnet 130 (Shakespeare) :  les Yeux de ma Maîtresse

Les yeux de ma maîtresse n'ont rien du soleil;
Le corail est bien plus rouge que le rouge de ses lèvres;
Si la neige est blanche, alors sa poitrine est beige;
Si les cheveux sont des fils d'or, ce sont des fils noirs qui poussent sur sa tête.

J'ai vu des roses de Damas, rouges et blanches,
Mais je ne vois aucune de ces roses sur ses joues;
Et certains parfums donnent plus grand plaisir
Que l'haleine fétide de ma maîtresse.

J'aime l'entendre parler, pourtant je sais bien
Que la musique a un son bien plus agréable.
J'admets n'avoir jamais vu une déesse se déplacer;
Ma maîtresse, quand elle marche, pose les pieds sur le sol.

Et pourtant, par le ciel, je tiens mon amour pour aussi rare
Que toute donzelle flattée par de fausses comparaisons.

Sonnet 130 (Shakespeare) :  les Yeux de ma Maîtresse
Saturday, January 27, 2018
Topic(s) of this poem: love and life,real life,satirical
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