Happy He Who Like Ulysses - Parody Joachim Du Bellay – Heureux Qui Comme Ulysse Poem by Jonathan ROBIN

Happy He Who Like Ulysses - Parody Joachim Du Bellay – Heureux Qui Comme Ulysse



Happy he who like Ulysses

Happy he who like Ulysses has returned
successful from his travels, or like he
who sought the Golden Fleece, to rest well earned -
wise to the world - amongst his family.
When shall I see again my place of birth,
its chimney smoke, and at what time of year,
when seen that little, modest, plot of earth
which means far more to me than I draw here.
I’m drawn far more to my ancestral home
than to a Roman palace fine and proud,
prefer fine slate to marble, rather roam
along the Loire than sport midst Tiber’s crowd.
My Liré I prefer to Palatine,
and to sea air, soft climate Angevine.



© Jonathan Robin – translation robi3_0652_bell2_0003 PST_JMX 10 December 1992
Parody Joachim du Bellay 1515_1560 – Heureux qui comme Ulysse see below


Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage


Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage
Ou comme celui là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge!
Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée: et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m’est une province, et beaucoup d’avantage!
Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes ayeux,
Que des palais Romains le front audacieux:
Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine,
Plus mon Loire Gaulois que le Tibre Latin,
Plus mon petit Liré que le mont Palatin,
Et plus que l’air marin la douceur Angevine.

Joachim du Bellay 1515_1560


Triste Qui, Comme Charles



Triste qui, comme Charles, a fait un beau mariage,
Et qui donc une fois conquise la toison,
Se retrouve chez soi, plein d’usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge!
Quand donc reverra-t-il, sans ce remue-ménage
Fumer sa cheminée: et en quelle saison
Reverra-t-il le clos de Windsor et d’Eton,
Qui lui est royaume uni, et beaucoup d’avantages!
Plus lui plaît le séjour qu’ont bâti ses aïeux,
Que la face à Diane à[f]front audacieux:
Le palais brûlé - dur! - plaît plus qu’ardoise indigne,
Plus son livre Gallois que perdre son Latin,
Plus ses délires et rêves que le mont Vénusien,
Et plus que l’air malin la douceur Camilline.


© Jonathan Robin – Parody robi3_0893_bell2_0003 PFW_JNM 20 January 1993
Parody Joachim du Bellay 1515_1560 – Heureux qui comme Ulysse


Chicken Crossings


Heureux qui, tel Poulet, a fait un beau voyage
ou comme qui la ligne étroite et blanche passe
sans rire jaune aux oeufs bonnes que pour la casse,
retourne à ses parents pour pondre jusqu'à l'âge!
Quand reverrai-je le blé livré droit à ma cage
finement hormoné: et en quelle saison
reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
qui m’est le poulailler, et beaucoup d’avantages?
Plus me plaît le séjour bâti pour mes aïeux,
que poulets aux sirènes, aux radars pernicieux:
plus que macadam dur me plaît l’ardoise fine,
plus ma gLoire plumée que les plumes laissées,
plus mes petits pondus que se faire écraser,
et plus que l’air malin la douceur Angevine.

© Jonathan Robin – Parody written 20 May 1999 Parody Joachim du Bellay 1515_1560 – Heureux qui comme Ulysse




Happy as the Cock


Happy proud rooster who has travelled far
Across life's stream with hens in indian file,
Preened white, red comb, and walked the gangplank trial
Penned in terse lines that verse bright humour's star.
Yearning for home, who roamed, to pen they are,
Assured of rest, returning, strut in style,
Say best nest eggs they'll lay, loud crow awhile.
Triumphant cock-a-doodle echoes jar
Hard-hearted humans who aren't up to par,
Eggs daily may not lay, nor soar mobile,
Current carried, fair through air agile,
Or cluck like duck to woodchuck. Men, bizarre,
Chuckle they are born to lead, indeed
Know not lead rots hot head, heads for poor breed!


© Jonathan Robin robi3_1898_bell2_0003 ASW_MOX 22 August 2009

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