Tes seins
Tes seins sont divinement dressés
Fermes comme le mont Minthé
Du Péloponnèse, tiédeur de l'Elide
Où nichent Zacharo et Andritsaina.
Je vois cette vallée où passe
L'onde tranquille de Néda,
S'incline le mont Lycée
Créant une poésie sereine.
Je vois ces monts érotiques
Aux saveurs de Grèce antique
Où la vie s'abrite entre les colonnes
Robustes du temple d'Eros.
Tes seins sont dédiés à l'Olympe
Là où les divinités se reposent
Et invoquent le bonheur
Des hymens des lendemains.
Aurais-tu les seins d'Aphrodite
Ou d'Hélène la plus belle?
Aurais-tu les seins des Muses,
De Calliope, de Clio ou Uranie? ...
Ils ont sans doute la beauté
De ceux de Thalia ou d'Erato
D'Euterpe ou de Polymnie
De Melpomène ou de Terpsichore.
Je pense toujours à tes jolis seins,
Je les revoie dans mes nuits blanches,
Je m'en inspire pour mes écrits,
Je les côtoie dans mes rêveries.
Nous avions mille fois couru
Dans les terres fertiles de Déméter
Et à l'ombre de notre olivier intime,
Tu m'as montré avec gaieté tes seins.
Je t'aime et tu le ressens bien,
Mais cette vallée qui s'immobile
Entre ces monts des mamelons,
J'en suis fortement amoureux.
Quand Hélios se couchera
A son horizon d'or et d'agent
Et que Séléné ravive les ombres,
Pourrais-je encore me vouer à tes seins?
N'oublie pas je t'aime très fort, Muse divine,
Je t'aime jusqu'au bout de tes seins.
Marcel Moreau ©
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