Les Restes. Poem by Michael Walker

Les Restes.

Je me vide des noms d'autrui. Je vide mes poches.
Je vide mes chaussures les laissant a cote du chemin.
La nuit je recule les pendules;
J'ouvre les albums de famille et je regarde l'enfant que je fus.


A quoi bon? Les heures ont fait leur tache.
Je dis mon propre nom. Je dis adieu.
Les mots s'ensuivent dans le sens du vent.
J'aime ma femme mais je l'expedie.


Mes parents se levent de leurs trones
dans les salles laiteuses de nuages. Comment puis-je chanter?
Le temps me dit ce que je suis. Je me change et je suis le meme.
Je me vide de ma vie et ma vie reste.

- 'The Remains'. Mark Strand. From 'DARKER'(1970) .

Sunday, May 3, 2015
Topic(s) of this poem: family,memory
POET'S NOTES ABOUT THE POEM
I have several photo albums, and still take photographs, using film, not digital. Many of my photos are from the distant past, from childhood onwards. I agree, 'The hours have done their job'.
The hours keep on doing their job throughout adulthood, with negative effects. At times, I wish I were twenty, or thirty, again.
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