Génétique Poem by Marcel Aouizerate

En ce temps là, je buvais,
Ton jargon était ma pyramide.
Je parcourais un calendrier plus simple:
Telle la prêtresse en son architecture,
Tu m'avais perdu dans un faux cycle solaire.
Si! j'avais les réponses sur le bout de la langue
Ayant mis les mains dans le courant,
J'éprouvais la fuite à mes pieds,
Par l'alignement des astres, je faisais
Danser des serpents, j'aurais pu
Deviner où se cachaient les lèvres du pouvoir.
Je croyais en toi, je croyais que la pyramide
Etait instrument de bateleur.
Je t'ai adoré pendant ces années asymétriques
Car j'ai parcouru d'immenses distances,
Arrivant à chaque fois chez moi.
Ma mère m'a dit une chose pour me délivrer
Et qui me fit pleurer de chagrin:
Il n'est rien dont la moitié soit rien.