Géant Casino Poem by Marcel Aouizerate

Géant Casino

Je connais des trucs pour perdre la moitié de mon infortune:
Un matin de Mai, prendre son petit-déjeuner à l'arraché
Puis, raquettes aux pieds au premier épisode neigeux
Plonger, tête la première, dans le monde de l'entreprise.
Quand j'en aurai assez de cela aussi,
Je connais le moyen de retrouver la foi-en-l'avenir
Aux casinos de l'âme, où Pascal vint risquer sa dernière paie
Au mérite de calculs dont il était l'inventeur - mes confessions
Sont cousues dans mon chapeau - Je connais un refuge
Où Descartes assis près du poêle, de loin, estimait
Ses espérances à la roulette de l'esprit:
Pour que le casino soit à l'équilibre et persévère
Il est fondamental que le zéro soit vert.
Je connais des raccourcis vers ma destination, j'y vais
En musardant. Mon actualité sincère c'est de jouer et
De jouer encore alors que je suis prévenu de l'hypocrisie
Des cotes et du caractère inabordable de la mise.

COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success