Arche Administration Poem by Jonathan ROBIN

Arche Administration

Arche Administration
Au delà des sursauts brutaux, à sens unique,
Remuant le couteau dans une plaie béante,
C’est en créant qu’il faut que notre monde enfante,
Hors les rails qui ont trop ‘l’esprit Polytechnique’
Enfin des jours nouveaux, humains, ouverts, lyriques.
Ah vains sonnent ces mots des lendemains qui chantent
De porter le flambeau de cette ère naissante,
Médiatique écho des nouvelles techniques
Infographiques. Un saut, il faut que l’on l’explique.
Nous entrons dans des eaux troublées, évanescentes
Issues du casino des hypothèses errantes.
Sans précédent, l’anneau des enjeux stratégiques.
Tandis qu’un citoyen mérite de l’élite
Regard Approprié, Tant Ici On Nous évite.

Ah, comment peuvent égaux dans cette république
Rester les gens, les sots, les sages, ou boulimiques
Consommateurs d’info, la vague déferlante,
Hantée, abonnée aux écrans PC parlants.
Et bientôt en stéréo prouesses pédagogiques
Arrivent, en vidéo - mirage didactique?
Doit-on ce lourd chapeau porter car notre pente
Mentale erre en radeau sans mât et sans charpente.
Ici au gré des flots, la proie, le grand public,
N’en peut plus de l’assaut du monde informatique.
Ils, Microsoft & Co, aux puces intelligentes,
S’offrent scénarios d’évolutions géantes,
Tandis que les chômeurs cherchent points de repère,
Rationalisés leur futur sera précaire.

Au delà de ‘Windows’, des réseaux numériques,
Regardons aussitôt les effets qu’argumentent
Ces télé-terminaux, et ces forces de vente
Hélas tournant le dos aux risques économiques
Engendrés par le faux débat démagogique
Autour des capitaux de l’Internet, les rentes
De cet eldorado ne sont pas évidentes.
Mais entre les bandeaux, les contrôles étatiques,
Il faut du statu quo trouver la dynamique
Nouvelle ou Jéricho des années vingt et trente
Imposera ses maux, chantages menaçantes,
Se prêtant au chaos d’une envergure épique.
Tandis que les régimes fragiles s’émiettent,
Révolution logistique est sûre, qui est prête?

Ainsi qui mise gros doit rester pragmatique,
Revanches au galop aux idées imprudentes,
Car l’histoire est l’étau des rêves on se raconte,
Hélas le vrai du faux, qui sait tirer? Tragique
Est le poids d’un seul mot, le prix du choix logique.
A l’aube du nouveau, d’apparence imminente,
D’un monde presque clos, d’un autre qui s’invente,
Mais parlons placebo hautement symbolique,
Ici des deux mille ans d’un Occident cynique.
Né d’un élan fort beau qui de nos jours déchante
Ils traînent les défauts de l’usure et l’attente,
Souffrant des idéaux devenus chimériques.
Tandis qu’un univers neuf se métamorphose,
Rideau sur l’ère qui se nie, se noie, s’implose.

Accords bilatéraux s’opèrent mais impliquent
Recentrages capitaux, faillites fracassantes,
Changements cruciaux, spirale permanente.
Heureux l’incognito dont les instincts basiques
Evoluent intégrant des schémas plus classiques
Ayant aussi par chance oasis rassurante
Donnant aux soubresauts une aide inconsciente.
Maîtrisons le drapeau des lendemains toniques
Issu d’un défi aux antennes paraboliques
Nous offrant tous un lot créatif qui contente.
Il faut au matelot l’havre où l’on ne l’évente
Sans quoi le Waterloo sera diabolique.
Tandis que l’Internet se trame sous nos yeux
Reveil A Trop tardé. Ici ON file: adieu!

POET'S NOTES ABOUT THE POEM
(30 September 1996)
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