A Son Image Poem by Marcel Aouizerate

A Son Image

Je ne me souviens pas de l'odeur de la bakélite
De celle de la comptable polak et de Scalési
Chargeant dans l'arrière boutique.

Je ne souviens pas des Heures Bleues dans la
Poussière des stocks, il y avait des objets
Que je souhaitais prendre,
Il y avait des qualités que je pouvais lire
Sur la ligne or ou argent des résistances.

Chaque jour, je ne me souviens pas avec elle
Du dernier mot qu'elle prononce
Il n'y a plus que la musique maintenant et elle me
Ramène à l'orchestre grésillant

Qui sortait des amplificateurs à lampes
Articulés derrière le Haut-Parleur,
Au bruit mat de son poing lorsqu'il brisa
Un miroir par vengeance.

Je pars à la recherche d'une sortie aux fâcheries
Entre les frères et les soeurs, car je sais
Avoir passé sans les voir
Des portes vers la Convention.

Nous aurions pu vivre la concorde mais
Nous avions trop pour avoir assez.
D'autres pensaient à nous avec nostalgie,
La plupart attendaient que la mémoire
Nous revienne, puis se lassèrent.

COMMENTS OF THE POEM
READ THIS POEM IN OTHER LANGUAGES
Close
Error Success