Alphonse Marie Lois de Lamartine

Alphonse Marie Lois de Lamartine Poems

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;
...

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
...

Autour du toit qui nous vit naître
Un pampre étalait ses rameaux,
Ses grains dorés, vers la fenêtre,
Attiraient les petits oiseaux.
...

There was a cobbler once, who sang all day;
'Twas wonderful to see the man, and then
To hear him quavering away,
...

Alphonse Marie Lois de Lamartine Biography

Alphonse Marie Louis de Prat de Lamartine (21 October 1790 - 28 February 1869) was a French writer, poet and politician. Born in Mâcon, Burgundy into French provincial nobility, he spent his youth at the family property at Milly-Lamartine. He is famous for his partly autobiographical poem, "Le Lac" ("The Lake"), which describes in retrospect the fervent love shared by a couple from the point of view of the bereaved man. Lamartine was masterly in his use of French poetic forms. He was one of very few French literary figures to combine his writing with a political career.[citation needed] Raised a devout Catholic, Lamartine became a pantheist, writing Jocelyn and La Chute d'un ange. He wrote Histoire des Girondins in 1847 in praise of the Girondists. He worked for the French embassy in Italy from 1825 to 1828. In 1829, he was elected a member of the Académie française. He was elected a 'député' in 1833, and was briefly in charge of government during the turbulence of 1848. He was Minister of Foreign Affairs from 24 February 1848 to 11 May 1848. Due to his great age, Jacques-Charles Dupont de l'Eure, Chairman of the Provisional Government, effectively delegated much of his duties to Lamartine. He was then a member of the Executive Commission, the political body which served as France's joint Head of State. Lamartine was instrumental in the founding of the Second Republic of France, having met with Republican Deputies and journalists in the hotel de ville to agree on the make-up of its provisional government. Lamartine himself was chosen to formally declare the Republic in traditional form from the balcony of the hotel de ville. During his term as a politician in the Second Republic, he led efforts that eventually led to the abolition of slavery and the death penalty, as well as the enshrinement of the right to work and the short-lived national workshop programs. A political idealist who supported democracy and pacifism, his moderate stance on most issues caused his followers to desert him. He was an unsuccessful candidate to the presidential election of 10 December 1848, receiving less than 19,000 votes. He subsequently retired from politics and dedicated himself to literature. He ended his life in poverty, publishing monthly installments of the Cours familier de littérature to support himself. He died in Paris. He is considered to be the first French romantic poet (though Charles-Julien Lioult de Chênedollé was working on similar innovations at the same time), and was acknowledged by Paul Verlaine and the Symbolists as an important influence.)

The Best Poem Of Alphonse Marie Lois de Lamartine

L'Isolement

Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne,
Au coucher du soleil, tristement je m'assieds;
Je promène au hasard mes regards sur la plaine,
Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds.


Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes,
Il serpente, et s'enfonce en un lointain obscur;
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes
Où l'étoile du soir se lève dans l'azur.


Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres,
Le crépuscule encor jette un dernier rayon,
Et le char vaporeux de la reine des ombres
Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon.


Cependant, s'élançant de la flèche gothique,
Un son religieux se répand dans les airs,
Le voyageur s'arrête, et la cloche rustique
Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts.


Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente
N'éprouve devant eux ni charme, ni transports,
Je contemple la terre, ainsi qu'une ombre errante :
Le soleil des vivants n'échauffe plus les morts.


De colline en colline en vain portant ma vue,
Du sud à l'aquilon, de l'aurore au couchant,
Je parcours tous les points de l'immense étendue,
Et je dis : Nulle part le bonheur ne m'attend.


Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières,
Vains objets dont pour moi le charme est envolé;
Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères,
Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé.


Que le tour du soleil ou commence ou s'achève,
D'un oeil indifférent je le suis dans son cours;
En un ciel sombre ou pur qu'il se couche ou se lève,
Qu'importe le soleil? je n'attends rien des jours.


Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière,
Mes yeux verraient partout le vide et les déserts;
Je ne désire rien de tout ce qu'il éclaire,
Je ne demande rien à l'immense univers.


Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère,
Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux,
Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre,
Ce que j'ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux?


Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire,
Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour,
Et ce bien idéal que toute âme désire,
Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour!


Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore,
Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi,
Sur la terre d'exil pourquoi resté-je encore?
Il n'est rien de commun entre la terre et moi.


Quand la feuille des bois tombe dans la prairie,
Le vent du soir s'élève et l'arrache aux vallons;
Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie :
Emportez-moi comme elle, orageux aquilons!

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